Le parfum Monoi sent bon les vacances, le soleil, les îles… Effectivement, quand on pense à l’été, cette odeur nous vient directement au nez ! Une huile délicatement parfumée, synonyme de peau hâlée et de vacances au bord de l’eau. Ce parfum est exotique, crémeux et délicieusement suave. Partons de ce fait, sur les traces du secret de beauté des vahinés.
Le parfum Monoï : l’or parfumé du Pacifique
Le monoï provient d’une tradition ancestrale qui utilise notamment la fleur de tiaré, l’ingrédient star de la Polynésie. Cette fleur de tiaré ou bien gardenia tahitensis de son appellation botanique est l’emblème de plusieurs destinations qui font rêver comme la Polynésie, Tahiti ou encore les Îles Cook.
Cette fleur que l’on aime accrocher à son oreille provient du tiaré, un petit arbuste tropical. Celui-ci produit des fleurs aux pétales blancs immaculés et au parfum suave et enivrant qui rappelle celui du jasmin. Souvent confondu avec la fleur de frangipanier, le tiaré est cultivé à Tahiti depuis des siècles pour ses nombreuses vertus hydratantes et apaisantes.
Aussi parfumée soit-elle, la fleur de tiaré est éphémère. Cette dernière ne vit qu’une journée en s’ouvrant le matin pour mourir le soir quand le soleil se couche. Symbole de passion, cette fleur fait aussi partie intégrante des nombreux rituels mystiques.
Le parfum monoi : un parfum d’exotisme
- Le parfum monoi est un savoir-faire inspiré et protégé :
En tahitien, le terme monoï signifie huile parfumée. Il s’agit d’une huile végétale naturelle, et plus précisément un macérât huileux. En effet, pour fabriquer cette précieuse matière parfumée. Les maohis ont eu l’idée il y a plus de 2000 ans de faire macérer des boutons de fleur de tiaré de Tahiti dans de l’huile de coco fraîche.
Toutefois, de nos jours, pour répondre à la demande de plus en plus importante, cette huile est désormais remplacée par de l’huile de coprah. Il s’agit d’une matière que l’on obtient en broyant de la chair de noix de coco séchée au soleil durant 7 jours.
Le procédé de macération dure plusieurs jours, le temps que la base huileuse se charge des composés odorants des boutons. La senteur crémeuse et suave de la fleur de tiaré s’extrait ainsi doucement. Pour se mêler à la sensualité de l’huile issue de la coco.
- Une tradition ancestrale :
Si le monoi de Tahiti est un produit bien connu des vacanciers, son histoire remonte à de nombreux milliers d’années. Depuis l’Antiquité, les tahitiens parfument l’huile de coco avec des fleurs de tiaré. Ils se servaient de cette huile sacrée pour masser les nouveau-nés afin de les protéger du soleil, des variations de température et du dessèchement de la peau.
Cette huile précieuse est aussi considérée par certains comme une mystérieuse matière. Nombreux sont ceux qui tombent sous le charme de cette essence subtile. Ainsi, on se laisse charmer par ce parfum suave et crémeux.
De nos jours, le parfum monoi est un indispensable pour de nombreuses femmes en quête d’évasion.
Le parfum monoi : secret de beauté aux mille vertus :
Si le succès de ce parfum n’est pas à prouver, c’est qu’en plus de diffuser un parfum irrésistible, il témoigne également de nombreuses vertus. Cette huile n’est pas simplement un produit solaire, contrairement à ce que l’on peut penser ! Il s’agit d’un véritable soin que les vahinés utilisent toute l’année. Côté beauté, il permet de magnifier les peaux dorées par le soleil. De plus, l’huile stimule aussi le renouvellement cellulaire de la peau en l’hydratant et en la nourrissant.
Il s’agit d’un allié de choix pour avoir une chevelure de rêve, à la fois douce et brillante. Tout en étant protégée des agressions extérieures.
D’ailleurs, selon certains, le monoï permet de renouer les liens entre le corps, l’âme et le cœur.
L’utilisation en parfumerie
Contrairement à ce que certains produits pourraient nous faire croire, il n’existe pas de fleur de monoï. Pour apporter les notes solaires et exotiques du parfum monoï à une fragrance, les nez se tournent vers la fleur de tiaré.
Pour délivrer cette senteur délicate de cet ingrédient, on procède à l’extraction aux solvants volatils de la fleur. Cela permet d’obtenir, une concrète qui sera alors lavée à l’alcool pour atteindre l’état d’absolue, dont l’odeur est tout simplement exceptionnelle.
Il est aussi possible de reproduire son parfum directement en laboratoire, grâce à la synthèse.
En effet, le tiaré apporte aux compositions une senteur douce et florale aux nuances sucrées et solaires. Les parfumeurs peuvent l’associer à des tonalités lactées de noix de coco pour parfaire l’illusion et faire voyager votre nez jusqu’en Polynésie.
Et vous, aimez-vous le parfum monoï et la fleur de tiaré ? Vous aussi adoptez le parfum monoï qui deviendra votre nouvel allié.
Comment appliquer son parfum ?
La façon d’utiliser un parfum et de l’appliquer dépend de chacun. D’ailleurs, l’on dit parfois que porter une fragrance revient à révéler un peu de sa personnalité.
Effectivement, c’est aussi une manière d’incarner nos désirs et de nous accompagner en toutes circonstances. Pour une occasion particulière ou bien au quotidien, il existe de petites astuces faciles pour que le parfum tienne bien sur la peau.
Cela passe de petits gestes quotidiens simples ! Afin de laisser un véritable sillage derrière vous et d’obtenir une bonne adhérence du parfum, nous vous conseillons de vaporiser votre fragrance sur les points de pulsation. Ce sont les zones où la peau est très fine et qui libèrent de la chaleur. Parmi ces derniers, il y a : le cou, les poignets, l’arrière des oreilles, la nuque, les chevilles… De même, les articulations ne doivent pas être oubliées, car à chaque mouvement, vous libérez une odeur subtile qui ne manquera pas de faire son effet.
D’ailleurs, vous pouvez aussi en vaporiser sur vos vêtements ou bien directement sur vos cheveux. Le principal est de faire de ce rituel un moment de plaisir.
Cependant, si vous ne souhaitez pas privilégier une zone en particulier, la technique la plus courante est le nuage de parfum. Pour ce faire, vaporisez le parfum monoï devant vous et passez dans le nuage pour être imprégné de celui-ci.